Faq : thérapie par exposition à la réalité virtuelle

La réalité virtuelle a pour objectif de déprogrammer l’amygdale et de reprogrammer le cortex préfrontal.
L’amygdale est la partie du cerveau qui fait partie du système limbique. Elle est active dans la gestion des émotions, les réactions de peur, l’anxiété, l’agressivité.
L’analyse du stimulus par le cortex va, soit maintenir, soit freiner l’action de l’amygdale sur les structures cérébrales responsables de l’expression physiologiques de la peur. Le cortex préfrontal est lui acteur dans la mémoire à court terme, les prises de décisions, les initiatives.

Il s’agit d’un outil qui permet de s’entraîner, avant d’être confronté(e) dans la réalité à l’objet de la peur, de la difficulté, de la phobie. La personne est progressivement exposée. Le principe est le même qu’en thérapie cognitivo comportementale classique, avec des protocoles qui peuvent être similaires. L’aspect ludique de la thérapie par expostion à la réalité virtuelle constitue à la fois un atout … pour les plus jeunes et fans de technologie … et un frein pour les plus âgés ou les « technophobiques  » ! Dans ce dernier cas, dépasser ses aprioris est un premier cap important, car il serait dommâge de se priver d’un outil aussi utile et efficace.
Avant de travailler la thématique spécifique dans l’univers de la réalité virtuelle, vous passerez par une première étape de familiarisation avec cet environnement particulier, par exemple en étant immergé(e) dans des athmosphères relaxantes et déconnectantes : voyage en ballon, ballade en forêts, repos à la plage, exploration des fonds marins, …

L’environnment virtuel est la base de la thérapie par exposition virtuel, il permet de vous plonger dans des situations, des lieux, des espaces, comme si vous y étiez, en 3D. Vous pouvez inter agir, vous déplacer, … Le thérapeute a la possibilité de modifier, ajuster les différents éléments de l’environnement en fonction de votre progression. Par exemple, une personne souffrant de phobie sociale sera progressivement exposée à des situations sociales de différentes natures, dans des endroits divers, en fonction de ses propres besoins : des séquences sont possibles dans des lieux publics, des écoles, restaurants, … . Il y a des stimuli, auditif, visuels, …qui font que vous vous sentez dans cet endroit, … quasi comme dans la réalité. Le thérapeute peut aussi utiliser des stimuli tactiles, olfactifs, … pour complèter et rendre encore plus « réel ».

Au fur et à mesure des expositions, la personne prend de plus en plus d’assurance, elle constate que l’intensité de ses réactions diminue, qu’elle acquiert de plus en plus de contrôle. Il y a augmentation de la perception d’efficacité personnelle.
Aussi, il y a réduction des croyances dysfonctionnelles, au constat d’autres fonctionnements que ceux présupposés. Par exemple, dans le cas de l’aragnophobie (phobie des araignées),  au constat que l’animal s’éloigne, la croyance de l’animal qui attaque diminue jusqu’à disparaître.

Etape 1 : analyse fonctionnelle
La première consultation consiste à définir, cerner le problème, depuis quand il est présent, où et quand il se manifeste, ce qui l’amplifie, le diminue, …

Etape 2 : familiarisation avec la technologie, détermination d’objectifs, basic des tcc et d’hygiène de vie
Lors de la familiarisation avec la technologie, vous êtes plongé(e) dans des univers invitant à la détente, selon vos préférences : balade en forêt, bord de mer, voyage dans les fonds marins, nacelle, …
Nous déterminons ensemble vos objectifs, les étapes de progression. Nous palerons du principe d’exposition des therapies cognitivo comportementales. Il est aussi essentiel de vérifier que votre hygiène de vie soit favorable au travail (sommeil, facteurs stress, consommations de substances, ..)

Etape 3 : thérapie par exposition à la réalité virtuelle, … et à la réalité !
Nous travaillons progressivement en confrontation avec les objets phobogènes. La technologie permet de moduler les stimuli en fonction de votre progression. Celle-ci se fait par paliers très progressifs et respectueux de votre rythme. Le travail se poursuit aussi chez vous, hors du cabinet, avec des missions que nous déterminons ensemble.

Ils sont très variés !
1) Travail sur les phobies par exemple : phobies sociales, aragnophobies, peur de l’avion, des soins médicaux, d’animaux, …
2) Atteintes d’objectifs en coaching sportif : mise en situation, surmonter blocage après expériences non concluantes, reprise de confiance en soi, …
3) Dépendances : alcool, cigarettes, …
4) Troubles alimentaires : compulsion, boulimie, grignotages, …
5) Gestion du stress, troubles du sommeil, état dépressif, …..
Et bien d’autres … !